En quête de sens, Noa lutte contre un immense trou noir qui la suit, la colle, l’écrase dans chacune de ses actions. Grâce à la patience et à l'enseignement d’un vieux maître artisan japonais, et à ses proches, Noa découvre par la transmission, la musique et la création, qu’un autre univers est possible.
Ce film est né d’un besoin personnel et profond de raconter un voyage intérieur, celui que j'ai vécu en sortant d'une longue dépression qui a marqué une grande partie de ma vie. Depuis mon plus jeune âge, je ressentais ce vide constant, cette impression de flotter dans un espace sans ancrage, que j’ai très vite appelé comme étant mon “trou noir”. En traversant cette épreuve, j’ai découvert que la simplicité de la vie, ses petits instants de douceur et, surtout, les relations humaines, pouvaient être la clé pour échapper à ce sentiment d’abandon. Burakku Horu est à la croisée de l’auto-biographie et de la fiction pure, un mélange qui me permet d’exprimer librement ces expériences tout en explorant d’avantage ma créativité.